L’Organisation Mondiale de la Santé le dit, la cinquième vague a commencé en Europe. Au Royaume-Uni et en Allemagne, plus de 30 000 nouveaux cas supplémentaires sont enregistrés chaque jour. La situation en France est plus favorable, l’augmentation de 40% en une semaine de notre taux d’incidence et la remontée des hospitalisations sont des signaux d’alerte. De même que la situation dans certains territoires d’Outre-mer où la vaccination demeure encore insuffisante dans bien des cas, et qui ont beaucoup souffert ces derniers mois.
Le président de la République a indiqué que « Face au regain de l’épidémie, les plus vulnérables sont nos aînés et ceux qui souffrent d’obésité, de maladies cardio-vasculaires, de maladies respiratoires ou de diabète sévère ».
Il a précisé que « Toutes les études montrent en effet que 6 mois après le vaccin, l’immunité diminue et donc le risque de développer une forme grave ré-augmente. ».
« La solution à cette baisse d’immunité est l’injection d’une dose de vaccin supplémentaire qu’on appelle, le rappel. »
« Une campagne a été lancée depuis la fin de l’été pour tous les plus de 65 ans et les plus fragiles. »
« Si vous avez été vacciné il y a plus de six mois, je vous appelle à vous protéger en prenant rendez-vous, dès maintenant, auprès d’un centre de vaccination, de votre médecin ou de votre pharmacien. »
« À partir du 15 décembre, il vous faudra justifier d’un rappel pour prolonger la validité de votre passe sanitaire. »
« Les personnes qui ont moins de 65 ans voient aussi la protection conférée par le vaccin diminuer au fil du temps. Plus de 80% des personnes en réanimation ont plus de 50 ans. »
« Une campagne de rappel sera lancée à partir du début du mois de décembre pour nos compatriotes âgés de 50 à 64 ans. »
Le président de la République a précisé : « Mon premier message est ainsi un appel. Un appel à l’esprit de responsabilité des six millions d’entre vous qui n’ont encore reçu aucune dose de vaccin. La vaccination est ouverte à tous sauf aux enfants de moins de 12 ans. Je rappelle qu’une personne vaccinée a 11 fois moins de chances de se retrouver à l’hôpital en soins critiques. Je rappelle aussi que des milliards d’individus sur la planète ont déjà eu le vaccin et que nous avons maintenant déjà un certain recul. »
« Le vaccin, ne suffit pas »
Le président de la Républiqué a listé ce que nous connaissons bien déjà.
« L’application des gestes barrière qui protègent autant contre le COVID19 que contre les maladies contagieuses de l’hiver, doit aussi faire l’objet d’une attention accrue.
Les contrôles pour l’application du passe sanitaire seront renforcés.
Nous continuerons à adapter nos décisions territoire par territoire en fonction de l’évolution de l’épidémie.
C’est donc grâce à la vaccination, au passe sanitaire, aux gestes barrière que nous pourrons continuer de vivre, ne pas restreindre d’autres libertés et ne pas refermer des activités »
« Les prêts garantis par l’État seront prolongés jusqu’en juin 2022 »
« Le chômage est au plus bas depuis près de quinze ans. Notre économie crée des emplois. Des secteurs comme la restauration, le BTP, les services, l’artisanat ou l’industrie, tous les entrepreneurs me disent peiner à recruter aujourd’hui. Au moment où 3 millions de nos compatriotes se trouvent encore au chômage, cette situation heurte le bon sens ».
« A partir du 1er décembre de cette année, une nouvelle étape va s’engager : il faudra avoir travaillé au moins 6 mois dans les deux dernières années pour pouvoir être indemnisé, alors qu’aujourd’hui les droits au chômage sont ouverts au bout de quatre mois de travail »
« Les demandeurs d’emplois qui ne démontreront pas une recherche active verront leurs allocations suspendues. »
« La situation sanitaire que nous vivons et qui est en train de se dégrader partout en Europe, le souhait unanime exprimé par les organisations syndicales et professionnelles de concentrer les efforts sur la reprise, le besoin de concorde dans ce moment que vit notre Nation, font que les conditions ne sont pas réunies pour relancer aujourd’hui ce chantier. »
Non, Emmanuel Macron a précisé : « Notre volonté de sauver notre modèle par répartition et d’en corriger les inégalités n’a pas changé. »
« Dès 2022, il faudra, pour préserver les pensions de nos retraités et la solidarité entre nos générations, prendre des décisions claires. Elles feront légitimement l’objet de débats démocratiques indispensables ».
Le chef de l’État a indiqué qu’ « elles devront suivre à ses yeux des principes simples :
Travailler plus longtemps en repoussant l’âge légal.
Aller vers un système plus juste en supprimant les régimes spéciaux, en harmonisant les règles entre public et privé
En faisant en sorte qu’au terme d’une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1 000 euros.
Aller enfin vers plus de liberté, c’est-à-dire permettre de partir en retraite progressivement, d’accumuler des droits plus rapidement pour celles et ceux qui le souhaitent, d’encourager le travail au-delà de l’âge légal, aussi, pour celles et ceux qui en ont envie. »