Le SFDO mène une action constante depuis 1973 afin d’obtenir un statut qualitatif de l’ostéopathie en France.
Depuis les débuts du syndicat, notre profession est passée d’une situation de persécution à celle plus envieuse de discipline plébiscitée par le public et bénéficiant d’une réglementation lui offrant les bases d’un bon développement.
Selon un sondage réalisé par Odoxa les 4 et 5 septembre 2015, 49 % des Français ont déjà consulté un ostéopathe, dont 27 % au cours des 12 derniers mois, tandis que 88 % des Français font confiance à l’ostéopathie pour résoudre leurs problèmes de santé.
En dépit des signaux de bonne santé donnés par ces chiffres très positifs, le chemin vers un statut réglementé et abouti de notre profession reste long.
Celle-ci ne bénéficie pas encore d’une place dans le champ de la santé qui soit conforme avec son deuxième rang de profession à laquelle les français recourent.
Une offre de formation insuffisamment harmonieuse, l’absence d’une déontologie opposable, l’exclusion des ostéopathes du secret médical partagé ou des maisons de santé pluridisciplinaire, l'indemnisation de l’aléa thérapeutique pour les patients des ostéopathes exclusifs ou encore les questions relatives à la retraite constituent quelques uns des combats du SFDO.