La récente réforme de la formation à l’ostéopathie en France a donné un résultat qui n’est pas complètement à la hauteur des attentes de la profession et du public.
En effet, si la publication au Journal Officiel d’un référentiel d’activité et de compétences et d’un référentiel de formation ambitieux, si le nouveau dispositif d’agrément des établissements de formation est beaucoup plus contraignant que le précédent, la liste des écoles agréées par l’État témoigne des limites de la régulation publique.
Trop d’établissement de qualité douteuse sont autorisés aujourd’hui à délivrer l’autorisation de recevoir des patients en accès direct pour leur délivrer une prise en charge ostéopathique.
Améliorer cette situation peu satisfaisante demeure un objectif prioritaire pour le syndicat, fidèle à sa ligne politique historique.
Obtenir du ministère de la santé un affinement des textes réglementaires, obtenir et/ou organiser des contrôles de conformité in situ des établissements de formation, continuer à œuvrer avec conviction au sein de la commission consultative nationale d’agrément constituent autant de pistes que notre syndicat entend exploiter.