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L'ostéopathie

Une profession de la santé

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L’ostéopathie et la prévention

 

Selon un sondage Odoxa réalisé pour le SFDO les 4 et 5 septembre 2015, 49 % des français ont déjà eu recours à l’ostéopathie, dont 27 % au cours des 12 derniers mois.

L’ostéopathie est aujourd’hui réputée pour son intérêt dans la prise en charge des douleurs de l’appareil locomoteur et les publications scientifiques le confirment de manière croissante.

Son efficacité pour de nombreux troubles digestifs, urinaires, gynécologiques, respiratoires, etc. ou encore pour les migraines, céphalées, troubles ORL, est de plus en plus reconnue.

Néanmoins son intérêt dans la prévention des troubles de l’état de santé est moins connu.

Selon la Banque de Données en Santé Publique (BDSP), dont la définition s’inspire de celle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la prévention primaire est l’ensemble des « actions visant à réduire la fréquence d'une maladie ou d'un problème de santé dans une population saine, par la diminution des causes et des facteurs de risque. L'incidence correspond à l'apparition de nouveaux cas. »

La prévention vise donc à favoriser le maintien des personnes en bon état de santé, défini par l’OMS comme « … un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consist[ant] pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité [1]. »

Nous sommes tous porteurs de dysfonctions somatiques, définies comme une «altération de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du système somatique [2] » qui « s’accompagne[nt] ou non d’une sensibilité́ douloureuse ».

Les symptômes ne se manifestent pas lorsque l’organisme réussit à s’adapter et à compenser le caractère perturbateur de ces dysfonctions somatiques.

Cependant, leur nombre et/ou leur qualité, leur ancienneté, un contexte de fatigue ou de stress, une pathologie intercurrente peuvent nuire à la capacité d’adaptation de l’organisme et favoriser l’apparition de troubles en lien avec ces dysfonctions somatiques.

Neutraliser ou éliminer les dysfonctions somatiques avant leur manifestation sous formes de perturbation de l’état de santé constitue ainsi un enjeu de prévention.

Grâce à sa capacité à formuler un diagnostic fonctionnel, « démarche qui consiste à identifier et hiérarchiser les dysfonctions somatiques ainsi que leurs interactions afin de décider du traitement ostéopathique le mieux adapté à l’amélioration de l’état de santé de la personne », l’ostéopathe est capable de détecter certaines causes d’une perturbation de l’état de santé susceptible de se produire et ce, en l’absence de toute manifestation symptomatique.

Grâce ensuite à sa capacité à traiter les dysfonctions par un traitement ostéopathique, l’ostéopathe est en mesure d’agir en amont de la dégradation de l’état de santé de ses patients et d’effectuer une action de prévention primaire.

L’intérêt de cette démarche préventive est maintenant bien connu en pédiatrie, et une majorité de parents confient leur bébé dès les premières semaines de vie à l’ostéopathe afin que d’éventuelles dysfonctions liées aux conditions de grossesse ou de naissance, parfois passées inaperçues, puissent être rapidement traitées.

Une bonne prévention en ostéopathie est souhaitable pour de nombreuses catégories de patients. Elle est d’un intérêt tout particulier chez des sujets plus facilement susceptibles, du fait de leur histoire médicale, de leur constitution ou de leur environnement, d’être exposés à des perturbations de leur état de santé qui pourraient être évitées ou limitées grâce à une prise en charge ostéopathique préventive.

Références : 

[1] Définition de la santé selon l'OMS - Préambule à la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, tel qu’adopté par la Conférence internationale sur la santé, New York, 19-22 juin 1946 ; signé le 22 juillet 1946 par les représentants de 61 Etats, 1946 ; (actes officiels de l’Organisation mondiale de la santé, n° 2, p. 100), et entré en vigueur le 7 avril 1948.

[2] Système somatique : Ensemble des tissus du corps humain à l’exception des cellules reproductrices

Dernière mise à jour : 18/01/2017