La retraite des ostéopathes

 

La relation entre les ostéopathes et leur caisse de retraite d’affiliation, la CIPAV, est complexe

L’intégration tardive des ostéopathes exclusifs à cette dernière, en 2009, emporte comme conséquence que les quelques 4 000 praticiens déjà en exercice présentent des périodes en défaut de cotisations d’assurance vieillesse dans leur relevé de carrière

Formellement, ces périodes vont de quelques trimestres à une, deux, voire trois dizaines d’années. Ces professionnels seront donc pénalisés au moment de la liquidation de leurs droits :

  1. Ils devront cesser leur activité plus tard pour bénéficier d’une pension à taux plein ;
  2. Leur pension sera diminuée au prorata des points de retraite qui n’auront pas été acquis durant ces années.

En corollaire de cette situation, ceux d’entre nous qui, du fait de de la situation exposée supra, sont contraints de continuer leur activité doivent, en raison de l’application de la loi Fillon de 2003, verser une cotisation à la CIPAV sans acquérir de nouveaux droits (depuis 2015).

Enfin, en raison de difficultés survenues dans les systèmes d’information, un grand nombre d’ostéopathes n’est toujours pas en mesure de cotiser à l’assurance vieillesse.

Considérant que l’accès à une pension de retraite satisfaisante est un droit social garanti par la constitution française et par les traités européens, le SFDO a engagé une action plurielle afin que cette discrimination par rapport à d’autres catégories professionnelles s’achève.

Dernière mise à jour : 13/12/2016