Les 17 et 18 mars Philippe Sterlingot a participé au congrès de printemps de l’EFFO (European Federation and Forum for Osteopathy) à Bruxelles.
Les discussions ont porté sur la recherche, la politique européenne en matière de santé, la situation de l’Ostéopathie en Europe, les actions à engager.
La première réunion a eu lieu au Parlement Européen où l’EFFO a été accueillie par le député européen belge, Tom Vandenkendelaere.
Les Belges ont ensuite fait un point sur leur situation, qui n’évolue pas depuis 1999 et le vote de la loi Colla. La profession est reconnue mais non règlementée. Aujourd’hui la seule formation officielle en Belgique est celle de l’université libre de Bruxelles, qui délivre en master en ostéopathie après une licence (« Bachelier ») en sciences de la motricité, en trois ans, puis deux ans de Master, comportant nettement moins de formation clinique qu’en France. Cette formation est réputée être très orientée musculo-squelettique.
Patrick Van Dun nous a ensuite présenté l’étude OPERA, dont le SFDO a refusé de financer la version française début 2022 - car un certain nombre de questions étaient inadaptées et impossibilité de les modifier - (voir ici). Pour la France, seuls 1400 ostéopathes ont répondu. Cette étude est plus particulièrement destinée à soutenir les efforts des pays qui recherchent l’obtention d’une réglementation.
Puis, Dawn Carnes (ancienne directrice du NCOR, agence britannique de recherche en ostéopathie, aujourd’hui dirigée par Jerry Drapper) et responsable de la commission recherche de l’EFFO, a présenté les travaux en cours.
L’EFFO changera de nom pour devenir Osteopathy Europe – OE. Aujourd’hui OE est présente dans une vingtaine de pays du continent européen, ainsi qu’au Brésil et au Canada (membres associés sans droit de vote).
A également été abordé la mise à jour de la norme européenne (CEN16686:2015 Osteopathic healthcare provision, publiée en 2015) sur laquelle s’appuie la norme AFNOR déontologie.
Différents ateliers ont ensuite été organisés notamment sur la nécessaire coopération entre établissements de formation et organisations professionnelles.
Il a enfin été question de la difficulté des Autrichiens, dans une moindre mesure celle des Allemands, avec la pression exercée par les MK et leurs velléités de faire de l’ostéopathie une extension de leur profession.
Les Finlandais sont menacés également, notamment par les deux revues systématiques du Cortex de Grenoble réalisées à la demande du CNOMK.
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