Pour être encadrée, respectée et protégée toute profession doit tendre vers une déontologie opposable.
Les professions de santé (notamment les médecins, les sages-femmes, les masseurs-kinésithérapeutes, les infirmiers, etc.) disposent chacune de leur code de déontologie. La loi a fixé cette prérogative déontologique à des conseils nationaux d’ordres professionnels. Le législateur a en effet souhaité que la déontologie d’une profession soit rédigée par ses pairs.
Les ostéopathes ne bénéficient à ce jour que d'une norme européenne relative à la prestation de soins en ostéopathie et qui comporte en annexe normative une partie relative à la déontologie.
Le SFDO travaille depuis de nombreuses années sur la déontologie de la profession et a même rédigé un code de déontologie qui n’est cependant pas opposable à tous les ostéopathes. Aujourd’hui, l'UPO reconnaît officiellement ce code, mais seuls les membres des organisations adhérentes de l'UPO sont concernés par cette déontologie.
Aujourd’hui l'UPO va plus loin et a demandé à l'Association française de normalisation (AFNOR) d’élaborer une norme française complémentaire à la norme européenne.
Il est temps que la profession avance dans un grand consensus et construise une déontologie commune à l’ensemble des ostéopathes et disposant d'une reconnaissance officielle.
C’est dans cet esprit de débat que l’ensemble des parties prenantes pourra participer aux travaux de la commission AFNOR. La première réunion aura lieu le 7 décembre prochain.
Le SFDO ne manquera pas de vous tenir informés des suites sur ce dossier d’importance qui renforcera la crédibilité de notre profession.