Publié le 12/02/2014 par le Conseil d'Administration

Les ostéopathes suisses obtiennent leur filière en haute école

Les ostéopathes suisses obtiennent leur filière en haute école

La Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) vient d’obtenir l’autorisation d’ouvrir un cursus en ostéopathie bilingue et unique en Suisse, au niveau Bachelor HES, qui s’étendra donc sur 3 ans et se poursuivra par un Master.

Au terme de ces 5 années d’études, et après une période d’assistanat, les étudiants obtiendront leur titre d’ostéopathe. Cette durée de formation est considérée comme nécessaire pour répondre aux exigences d’une profession de première intention.

La HES-SO rappelle également qu’il s’agit d’une première en Europe, car l’enseignement de l’ostéopathie y dépend encore largement directement des organisations professionnelles et du secteur privé.

Aujourd’hui, la plupart des cantons suisses conditionnent le droit de pratique pour les ostéopathes à la réussite de l’examen intercantonal, régi par un règlement de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS).

Le programme de Bachelor of Science HES-SO en Ostéopathie correspond aux contenus de la première partie de cet examen intercantonal.

Le cursus Master préparera plus spécifiquement les étudiantes et étudiants au développement des compétences cliniques et pratiques requises et correspondra aux exigences de formation posées pour la deuxième partie de l’examen intercantonal.

Après la reconnaissance de la profession par la protection du titre d’ostéopathe depuis le 1er janvier 2013 - seuls les titulaires du diplôme intercantonal étant dorénavant habilités à en faire usage - l’ouverture de cette nouvelle filière de formation garantit aux patients une  prise en charge par un praticien agréé et qualifié.

Rappelons cependant que l’ostéopathie ne fait pas encore partie des médecines complémentaires prises en charge par l’assurance obligatoire suisse, contrairement à la médecine anthroposophique, l’homéopathie, la thérapie neurale, la phytothérapie et la médecine chinoise, remboursées depuis 2012 et pour une période provisoire de six ans.

La chiropratique relevant des disciplines universitaires de la médecine scientifique, reconnues par la Loi fédérale sur les professions médicales de 2007, fait l’objet, à ce titre, d’un remboursement par l’assurance obligatoire.

Paris, le 12 février 2014,

Le Conseil d’Administration

 

Dernière mise à jour : 31/03/2016