Le 16 novembre dernier, Charlie-Hebdo publiait un article à charge contre l'ostéopathie, offrant ainsi une chambre d'écho à trois personnalités qui ont fait de la lutte contre notre profession une de leurs raisons d'être.
Intitulé "Agressions sexuelles et séquelles graves : l’ostéopathie ne vous veut pas que du bien", cet article, pour lequel la journaliste n'a pas pris la peine de confronter les points de vues avec d'autres interlocuteurs, notamment des représentants de la profession, procède d'un amalgame douteux et d'une généralisation dangereuse.
Le SFDO dénonce une telle démarche, partiale, et non conforme aux obligations déontologiques de la profession de journaliste, qui prévoient un travail d'investigation prenant en compte une pluralité d'avis.
Le SFDO a écrit au journal en exigeant d'être entendu afin de lui présenter des éléments factuels, loin des contre-vérités ou croyances sans fondement développées dans l'article publié.
