Le SFDO membre actif de l'UNAPL vous informe de l'avancée d'un combat porté depuis plusieurs années et relatif au IJ en cas d'arrêt de travail.
L’ensemble des professionnels libéraux va désormais pouvoir bénéficier d’Indemnités journalières (IJ) en cas d’arrêt de travail. Le Conseil d’administration de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), chargée de piloter ce nouveau régime pour les professions libérales de son ressort, en a adopté les modalités le jeudi 1er avril.
Contrairement aux commerçants et artisans qui bénéficient d’Indemnités journalières (IJ) en cas d’arrêt de travail, maladie ou d’accident, à peine 20 % des professionnels libéraux étaient couverts par une assurance facultative et percevaient des IJ. Pour certains d’entre eux, en cas de maladie, le délai de carence était de 90 jours !
Avec la crise sanitaire, l’UNAPL a estimé que cette situation anachronique n’était plus tenable et qu’il était urgent d’agir. En lien avec le Gouvernement, l’UNAPL a proposé un système qui profite à un coût accessible grâce à la mutualisation. La mesure a été introduite dans la LFSS 2021.
Le montant total des IJ servies aux professionnels libéraux devrait avoisiner 130 millions d’euros par an. La Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) pilotera ce dispositif pour les professions libérales affiliées à cette caisse*. La gestion des cotisations IJ de ces professions libérales, comme l’ont souhaité conjointement l’UNAPL et la CNAVPL, fera ainsi l’objet d’une gestion autonome, à travers un compte séparé de celui du régime général.
Michel Picon, président de l’UNAPL : « La crise sanitaire a mis en lumière les insuffisances de la protection sociale des professionnels libéraux. Nous avons voulu y remédier afin qu’aucun professionnel libéral ne reste au bord du chemin. La création d’indemnités journalières, portée par l’UNAPL, constitue la plus grande avancée sociale de ces dernières années pour notre secteur. C’est une immense fierté pour notre organisation, et je fais confiance à la CNAVPL, sa présidente et ses administrateurs, pour la mettre en œuvre.»