Le président de la République a évoqué, lundi 13 au soir, la date d’un déconfinement progressif éventuel au 11 mai à condition que « nous continuions d'être civiques, responsables, de respecter les règles et que si la propagation du virus a effectivement continué à ralentir. »
Aujourd’hui encore, les règles légales n’imposent pas la fermeture administrative des cabinets d'ostéopathie.
Aussi, une partie de la profession maintient un régime d’astreinte ou de permanence, par exemple, pour les patients qui souffrent de douleurs aiguës notamment au niveau de la colonne vertébrale en lien avec confinement et avec le manque d’exercice, alors qu’en même temps les anti-inflammatoires et corticoïdes ont été contre indiqués et l’usage du paracétamol limité.
Malheureusement, le matériel, notamment les masques et les surblouses viennent à manquer. En conséquence, se posent alors les questions de la sécurité sanitaire et des règles d’hygiène.
Pourtant, le président de la République a indiqué lundi 13 qu’il « n'y a pas que le virus qui tue : […] le renoncement à d'autres soins peuvent-être aussi dangereux. »
Dire à une mère de famille confinée et totalement bloquée qu’elle ne peut pas venir consulter un ostéopathe car il ne peut pas assurer sa sécurité sanitaire n’est ni satisfaisant ni acceptable. Le président de la République a également indiqué que « pour les professions les plus exposées […], son usage [le masque] pourra devenir systématique. »
Aussi, Monsieur le Ministre, quelles solutions pouvez-vous apporter aux ostéopathes exclusifs afin de les rassurer ? Allez-vous permettre un accès aux matériels de protection aux ostéopathes qui agissent dans l’intérêt des soignants et qui participent à soulager nos concitoyens ?
