Publié le 26/04/2019 par le Conseil d'Administration

Et si demain les ostéopathes exclusifs n’étaient plus représentés ?

Et si demain les ostéopathes exclusifs n’étaient plus représentés ?

Philippe Sterlingot, président du SFDO, dans son édito de septembre 2018 (1) affirmait : « Il est des courbes qui font peur. Des dynamiques qu’il faut impérativement enrayer » (lire ici).

 

Il ne faut pas être grand mathématicien pour comprendre que d’ici quelques années (demain donc), si les choses n’évoluent pas, l’ostéopathie exclusive pourrait ne plus compter d’organisation professionnelle représentative.

 

Le 23 mars 2019, a été publié au Journal Officiel, le texte par lequel le gouvernement va arrêter la liste des organisations qui ont vocation à représenter la profession d’ostéopathe dans les concertations nationales. Cette enquête officielle permettra également de procéder au renouvellement de la composition de la commission nationale d’agrément (CCNA) des établissements de formation en ostéopathie.

 

Que se passerait’il si l’ostéopathie exclusive ne comptait plus d’organisation professionnelle représentative ? C’est très simple :

 

  • plus aucun représentant à la CCNA et un risque de multiplication des écoles ;
  • plus de concertation avec les pouvoirs publics ; 
  • plus de légitimité à la CIPAV (retraite), à l’UNAPL (inter-pro) au FIF-PL (formation) etc.
  • l’ostéopathie exclusive se trouverait en situation de grande vulnérabilité et devrait donc laisser le champ libre aux kinés, aux médecins ou encore à l’État.

 

Nul doute que vous ne souhaitez pas cette cette conclusion néfaste.

 

Demain se joue aujourd’hui et aujourd’hui, chaque voix compte.

Rejoignez-nous !

(1) Edito publié dans le Bulletin n° 23 diffusé exclusivement aux adhérents du SFDO en septembre 2018. Il est dorénavant accessible à tous (cliquez pour le lire). 

Dernière mise à jour : 27/04/2020