Dans son édition du 26 juillet le Monde (Lire l'article), Pascale SANTI, journaliste spécialisée des questions de santé décrit dans un article la place grandissante que l’ostéopathie occupe dans la prise en charge des patients et notamment des plus jeunes, les nourrissons. Toutefois, elle renvoie le gouvernement à ses obligations en ces termes « l’ostéopathie est toujours une activité très disparate, avec plus de 59 écoles accréditées et donc des enseignements très hétérogènes », et de souligner que la recherche reste un enjeu important pour le positionnement de l’ostéopathie dans l’environnement de la santé.
Par ailleurs, Pascale SANTI dévoile l’intérêt croissant que l’AP-HP porte aux médecines, dites complémentaires, répondant en cela à une demande forte des patients. Des programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) vont être lancés. Consulté par la journaliste, Philippe STERLINGOT confirme que des verrous ont sauté. Le soutien de l’APHP à une ostéopathie garantissant une qualité des soins semble dorénavant acquis. Des moyens sont en cours déploiement pour évaluer l’impact de l’ostéopathie sur la santé des patients. Une mission d’évaluation scientifique de l’ostéopathie aurait été confiée à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Au demeurant, il appartiendra aux ostéopathes de prouver par la défense d’une formation de haut niveau et la qualité des pratiques la crédibilité et la place légitime de l’ostéopathie exercée à titre exclusif dans l’environnement de la santé de demain.
Paris, le 27 juillet 2011,
Le Conseil d'Administration
